Le malade imaginaire c'est moi.
Je dois me parler.
Me convaincre régulièrement de faire confiance, de lâcher prise.
Je suis comme une droguée.
En manque de sites médicaux.
Ne pas y aller, ne pas faire une recherche sur mes symptômes, ne pas fureter.
C'est pesant et drainant de vivre avec cette sensation.
Celle d'être comme Damoclès.
D'être incapable de ne pas penser à ce vent qui viendra nécessairement souffler le fil.
Cette impression d'être trop chanceuse.
Que vivre aussi heureuse est impossible.
Que le destin va me faire payer, un jour, mon bonheur.
Pourquoi toujours les autres et pas moi?
J'ai vraiment besoin du printemps.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire