lundi 22 août 2011

Comme un mal de coeur

Un peu.
Pas mal.
Beaucoup.

Hâte d'en finir avec les préparatifs.
D'être dans l'avion.
De tout boucler.
Enfin!

Je n'aime pas trop quand les gens me parlent du voyage d'une vie pour qualifier notre projet.
Même que ça m'énerve un peu.
Je sais ce qu'ils veulent dire, mais ce n'est pas ça.
Ce n'est pas le voyage d'une vie.

C'est un voyage.
Gros, certes, mais un parmi d'autres.
Ceux d'hier et ceux de demain.

Tout mettre dans le voyage d'une vie, les espoirs et les attentes, ça fait monter ma pression.
J'ai l'impression qu'il va falloir absolument le réussir intégralement ce voyage.
Et c'est trop lourd à porter, pour moi.

C'est le voyage de cette année.
Et c'est déjà pas mal!

La vie est longue, du moins, j'aime à le penser.






vendredi 12 août 2011

30/52

Là, vraiment, je dois vous avouer, en lisant Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (la suite des crocodiles et des tortues) j'ai littéralement sauté des pages!
Trop c'est trop.
Et je persiste à croire que, des fois, souvent, les suites, c'est nuls.

J'espère qu'Albin Michel ne nous fera pas l'odieux de publier un autre épisode du "Soap Opera" burlesque de Katherine Pancol, d'un coup que je me sentirais obligée de le lire, lui-aussi!

Ben oui, Hortense finie dans les bras de Gary et Joséphine dans ceux de Philippe.
Quelle surprise!
On ne le voyait tellement pas venir!
Tellement pas que je n'ai pas du tout l'impression de vous dévoiler un punch incroyable qui pourrait vous gâcher votre lecture.
Le tout truffé de réflexions prêchi-prêcha sur la vie, la mort, l'amour, le couple, le sens de l'existence.
(bâillements)

J'ai eu l'impression de lire un mauvais Harlequin mais sous jaquette respectable, pour les bourgeoises.




mercredi 10 août 2011

29/52

Oh boy!
Une chance que je lis vite et que Pennac m'a donné le droit de sauter des phrases!

Une copine avait la suite des Yeux jaunes du crocodile de Katherine Pancol, La valse lente des tortues.
Nous sommes dans le roman de gare ici.
J'ai un peu de difficulté à comprendre l'engouement pour cette série.
C'est divertissant, certes.
Mais... je sais pas, caricatural? convenu?

Je vais lire la suite comme j'ai envie de savoir si Brooke va finir avec Ridge dans les Feux de l'amour, genre.

Décalage

Nous ne devions pas être là.
Et les enfants sont encore "casés" pour le reste de la semaine.

On a donc du temps qui nous est soudainement apparu.
Du temps volé.
Qui allège notre calendrier.

Et on le prend, ce temps.
Pour peaufiner nos choses.
Pour ne rien faire.
Pour lire.
Pour voir des amis qu'on ne pensait pas voir.

Luxe incroyable.


mardi 9 août 2011

26-27-28/52

Des valeurs sures.
En rafales.
Trois romans policiers nordiques.

Le tailleur de pierre de Camilla Lackberg, pour commencer, et Hypothermia ainsi que La Cité des Jarres de Arnaldur Indridason, pour conclure.

J'aime bien les auteurs nordiques mais je commence un brin à me lasser. Au fait, ce qui me lasse c'est que je mélange un peu les histoires et les inspecteurs. Sans doute parce qu'ils finissent tous un peu par se ressembler.
Ça a l'avantage d'être rassurant mais l'inconvénient de se fondre dans la même soupe.

samedi 6 août 2011

Le noble silence

Finalement, ça n'aura duré que 2 jours.
Intéressant mais pas vraiment pour nous.

D'accord pour ne pas parler afin de conserver le noble silence, pour séparer les hommes des femmes (pour éviter d'être distraits par des pensées concupiscentes, à moins d'être lesbienne naturellement), pour ne pas manger après midi (idéal pour le régime, la nourriture végétarienne servie matin et soir était de plus EXCELLENTE), et pour méditer en suivant la technique "enseignée", directement de Boudha lui-même (parait-il).

Moins d'accord pour éviter tout contact physique ou visuel avec les autres (les moments des repas étaient digne de figurer dans un asile d’aliénés avec les yeux de tous errants dans le vide), pour suivre le gong qui rythme la journée et, pourquoi pas, tant qu'à y être pour méditer 11 heures par jour (!!) sans vraiment d'instructions préalables.

Vraiment moins d'accord sur la place du discours du soir visant à nous convaincre que tout cela est LA bonne méthode, en nous répétant un peu louchement que ce n'est pas sectaire mais qu'il est tout de même interdit de pointer ses pieds vers le stéréo d'où sortait la voix du traducteur du maitre Goenka.

J'avais l'impression d'être dans un curieux mélange de cellule carcérale, de cloitre médiéval et de hall de gare.
Long longtemps d'attendre un train qui ne vient pas.
Mon moment fort de la journée c'est quand je me passais la soie dentaire et quand j'apercevais la silhouette de mon chum derrière le rideau dans le réfectoire, c'est tout dire comment il n'y avait rien à faire. Nous n'avions naturellement pas le droit de lire ou d'écouter de la musique, ça aurait été trop facile.

Je comptais les heures en me disant que je boirais jusqu'à la lie le vin de cette expérience.
Je restais, soutenue par la pensée que mon chum était de l'autre bord du rideau et qu'il adorait peut-être ça, rassurée par la certitude de le revoir dès la fin des 10 jours.
Un peu inquiète aussi... et s'il trippait vraiment? Déjà que je trouvais que ce n'était pas tellement son genre comme truc, s'il fallait en prime que ça le fasse planer!

Bon, comme en prime ils nous disent que c'est les faibles qui partent (merci discours du premier soir).
Et que je n'aime pas avoir l'impression de décevoir... je serais sans doute restée.
De plus, comme je suis reconnue pour être la pipelette de la famille, tout le monde se serait bien bidonné en me disant incapable de me taire pendant 10 jours!

C'est mon chum qui suite à un discours sur l'aspect scientifique de la chose (!!), en a eu son casque le premier. Ahhhh! comme je le reconnaissais! Me semblait aussi que les récitations en parsi pour souhaiter la paix universelle à la fin des séances, ce n'était pas trop trop sa tasse de thé.
Il m'a donc fait transmettre, par les responsables, son envie de partir (il ne pouvait me parler directement sous peine de m'expulser automatiquement) en me disant que je pouvais rester si je le désirais.

Vous n'avez jamais vu une fille paqueter ses affaires aussi vite!

Si je le recommande?
Sans doute.
Pour des gens qui aiment le genre chemin lumineux vers la purification de ses impuretés (le mal de dos suite à 11 heures sur un petit coussin étant le signe du pus qui sort de notre corps) c'est vraiment parfait.
Faut aussi aimer se concentrer longtemps sur ses narines et sur son souffle.

Je garde cependant des outils dans ma boite à outils.
Dur d'être contre les bienfaits de la méditation.