Un classique que je n'avais jamais lu. Au fait je n'avais même aucune idée de qui pouvait bien être le Baron- néant total sur le personnage- je n'avais jamais même vu le film.
Je trouvais que ça avait l'air plate, un drôle de nom, un truc pour enfant truffé de fantastique, sûrement.
Avec les élèves, nous allons demain voir la pièce Munchhausen, Les machineries de l'imaginaire. Du coup, je me suis plongé dans la traduction de Théophile Gauthier (parce que mon allemand n'est pas très très bon). J'avais en prime ce livre dans ma bibliothèque, illustré par Gustave Doré (oui, je sais, c'est snob de le mentionner.)
J'ai fait mes devoirs.Potassé sur l'historique du personnage, consulté les ouvrages, fouillé sur le net et j'ai passé une bonne partie d'une période à raconter le tout à mes élèves, avec lecture d'extraits choisis. Un genre d'heure du conte pour adolescents de 16 ans.
Le genre de cours que j'aime donner.Le genre de cours dans lequel je suis vraiment bonne.
Les élèves sont suspendus à mes lèvres (ou du moins, font vraiment bien semblant), les yeux qui pétillent, rigolent de mes blagues. Le genre de cours où je digresse et où c'est possible de le faire parce que la complicité avec les élèves est là.
Je suis contente.
J'ai hâte de voir la pièce.
Hâte d'en reparler avec mes élèves.
Et j'ai vraiment bien aimé découvrir les Aventures du Baron. Des belles tournures de phrases (merci Théophile), de l'humour, un personnage haut en couleur, attendrissant dans ses récits d'exploits incroyables, un capitaine Bonhomme avant la lettre, un rêveur qui nous donne envie de croire que TOUT est possible.
J'avais besoin de ça.
J'avais besoin de ça.
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