Je me rends de plus en plus compte que, dans ma vie, une de mes plus grandes richesses c'est mon réseau social.
Je suis riche de mon entourage; une famille, une belle-famille, des amis précieux et de longues dates, des collègues solides, des voisins prévenants.
J'ai cette incroyable certitude que je ne pourrais jamais être dans la misère car mon réseau social ne me le permettrait jamais.
J'ai cette incroyable certitude que peu importe le coup dur, j'aurais des gens pour venir pleurer avec moi, des amis pour me faire des petits plats, des voisins pour tondre mon gazon, des parents pour m'héberger et pour me rassurer.
Je me demande souvent si je suis aussi gentille avec les autres que les autres le sont avec moi.
J'espère tellement être, moi aussi, comprise dans la richesse sociale de mes amis. Que lorsqu'ils font le compte de leurs acquis, je suis là, sur la liste.
Nous regardions ce soir, avec les enfants, la série Naufragés des villes. Thomas 9 ans me demandait comment les gens pouvaient ne pas avoir de famille et être vraiment seuls, dans la rue. Pour lui qui ne voit pas une fête sans des cousins, des tantes, des grands-parents et toute la smala, c'est impossible d'imaginer qu'il y a des gens qui ne peuvent s'inviter chez personne pour un souper, une nuit, un café.
C'est dans cette certitude de la présence aimante des autres, que se trouve véritablement notre richesse.
Je suis reconnaissante.
J'ai cette incroyable certitude que je ne pourrais jamais être dans la misère car mon réseau social ne me le permettrait jamais.
J'ai cette incroyable certitude que peu importe le coup dur, j'aurais des gens pour venir pleurer avec moi, des amis pour me faire des petits plats, des voisins pour tondre mon gazon, des parents pour m'héberger et pour me rassurer.
Je me demande souvent si je suis aussi gentille avec les autres que les autres le sont avec moi.
J'espère tellement être, moi aussi, comprise dans la richesse sociale de mes amis. Que lorsqu'ils font le compte de leurs acquis, je suis là, sur la liste.
Nous regardions ce soir, avec les enfants, la série Naufragés des villes. Thomas 9 ans me demandait comment les gens pouvaient ne pas avoir de famille et être vraiment seuls, dans la rue. Pour lui qui ne voit pas une fête sans des cousins, des tantes, des grands-parents et toute la smala, c'est impossible d'imaginer qu'il y a des gens qui ne peuvent s'inviter chez personne pour un souper, une nuit, un café.
C'est dans cette certitude de la présence aimante des autres, que se trouve véritablement notre richesse.
Je suis reconnaissante.
Bonjour Croque-Cerise,
RépondreSupprimerRare que les gens soient conscients de leur « chance » et en manifestent de la reconnaissance. Il est beaucoup plus courant d'entendre des plaintes et autres « c'est donc pas drôle...» Je crois aussi à la maxime qui dit que l'on récolte ce que l'on sème. Quand on est entourée comme vous l'êtes, ce doit être que vous êtes une personne très accueillante pour l'autre. Y a pas beaucoup de secret à cela je crois.
Il est vrai que les enfants choyés sont souvent impressionnés quand ils découvent la solitude et la détresse des personnes de la rue. Il faut toutefois leur dire qu'il arrive que des personnes riches vivant dans un château, peuvent aussi souffrir d'abandon et de solitude. Et aussi que des personnes de la rue peuvent avoir un réseau social à eux, basé sur l'entraide etc.
L'être humain est si complexe et merveilleux :-)
Bonne journée !
C'est très juste. La solitude se retrouve partout...peut-être même qu'elle est pire pour les riches car c'est plus difficile de susciter de la compassion et de l'entraide quand on semble tout avoir.
RépondreSupprimerTrès émouvant dans la série des Naufragés des villes, de constater tous les gens qui aident, donnent du temps, travaillent dans les refuges. Quel dévouement!