vendredi 11 février 2011

J'aime beaucoup trop le vent.

Je suis une girouette soumise au vent.
Quand il est doux pour moi, je plane sur la maison, je coule des jours paisibles.
La vie me semble alors tellement belle, tellement porteuse d'espoir.
Je suis capable de tout, je suis forte, intense, lucide.
Heureuse.

Mais il suffit que le vent change de bord pour me faire virevolter dans tous les sens.
C'est alors la fin du monde, je suis anéantie, me sens éteinte, invisible.
Fragile.
Je n'ai aucun poids affectif stable, pas de confiance en moi assez grande pour ne pas pleurer au moindre changement de brise.

Je voudrais hurler dans la tempête.
Me rebeller, l'empêcher de me faire tourner.

Je ne comprends toujours pas le vent. Je ne comprends toujours pas pourquoi il change de direction aussi subitement, où il va, ce qu'il veut, ce qu'il pense, ce qu'il désire.

Je n'ai pas de prise sur lui.
Il est capable de tout sur moi.

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