dimanche 20 février 2011

Faire le vide

Au moins 25 sacs.
Ma maison vient de perdre du poids.

En préparation à ce qui s'en vient, pour ne pas trop me dégouter au retour et parce que j'étais tannée d'ouvrir des penderies pleines, nous avons fait du ménage en fin de semaine.

Ça fait tellement de bien.
Mieux qu'une thérapie.
Un orgasme de ménagère.

Ma famille se divise en deux. Ceux qui aiment garder des choses et ceux qui sont à l'aise avec le détachement matériel. Je suis entre les deux. J'aime la pureté du vide, j'aime la facilité de ranger peu de choses, j'aime vivre avec l'essentiel, mais j'ai besoin d'un rationnel de chum pour m'aider à ne pas garder tous les costumes d'Halloween de mes enfants, les multiples vêtements au cas où, les moules qui ne servent qu'une fois par deux ans mais qui sont jolis tout de même.
Que voulez-vous, 20 ans avec une mère névrosée qui collectionnait les sacs de lait et les recettes découpées, ça laisse des traces.

Mon chum lui, c'est:
  • le pragmatisme incarné,
  • la logique pure,
  • l'efficacité redoutable,
  • le maitre de la séparation du bon grain de l'ivraie.

Mon second fils est un ramasseux. Ce fut tout un défi de lui faire jeter/donner/recycler des choses. Je lui ai demandé ce soir de penser à un seul objet que nous lui avons fait jeter/donner/recycler (de peine et de misère) et qu'il regrettait. Malgré tout son orgueil, il a été incapable de m'en nommer un.

Le ménage par le vide, comme le dit si bien ma maman, jalouse de cette capacité à ne garder que ce qui compte vraiment.

Je respire tellement mieux.


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