vendredi 4 mars 2011

Marais

Je stagne tellement.
Aucun sens.

Encore mon travail qui m'embourbe.
Juste à penser à le finir, j'angoisse.
Je suis au pied de la montagne et je fais de l'asthme.

Il me reste 6 pages à pondre sur 18.
Chaque ligne me fait suer.
J'ai comme atteint la limite de la réflexion que je pouvais (voulais) faire sur le socioconstructivisme via le projet intégrateur.
Je m'en veux tellement de ne pas avancer.
D'être encore avec ce poids.
Ma faute dans le fond.

J'ai l'impression d'être une enfant.
Avec cette envie de faire une petite crise de bacon par terre.

J'ai rêvé que j'abandonnais tout.

Je n'ai pas marché hier, ni avant hier.
Ça aussi, ça me tanne.
Je me trouve fainéante et non-productive.
Je n'ai naturellement pas corrigé non plus.

Mais qu'ai-je donc fait cette semaine?

Je suis embourbée.

Au moins le projet voyage avance
Naturellement aucun lien avec le reste.
Naturellement.

Mais c'est surtout le chum qui y travaille.
Jonglerie avec le trajet.
Le budget pour 10 mois.
Les billets d'avion.
Les visas.
L'avantage de maitriser les bons outils de gestion.
Et d'avoir un esprit cartésien.

Nous sommes complémentaires.
Lui il organise, moi je rêve.
Et je le nourris.
De tout.
Enfin, j'pense.
Enfin, j'espère.

1 commentaire:

  1. «J'ai comme atteint la limite de la réflexion que je pouvais (voulais) faire sur le socioconstructivisme via le projet intégrateur.» ça traduit très exactement comment je me sens présentement devant mon travail qui porte très exactement sur ce sujet... D'autant plus que, on s'entend, ça ne fera pas de moi une meilleure enseignante pour autant... Soupir...

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