J'étais dans un policier quand j'ai tout arrêté.
Des lectures d'école, des corrections, du zieutage de blogues, du feuillage de guides de voyage ont alors meublé mon temps.
Ce soir j'ai lu L'amant de Marguerite Duras.
Super concept, ça se passe au Vietnam.
Je fus fascinée au début, intéressée au milieu et bien ennuyée à la fin. Une chance, c'est un tout petit livre.
Étrange.
On parle de ce roman comme une histoire de passion dévorante entre une jeune fille et son amant plus âgé. J'ai eu l'impression de lire un truc entre une ado qui se cherche et trouve le moyen de choquer dans les bras d'un homme qu'elle ne semble pas vraiment aimer. Une famille dysfonctionnelle qui fait semblant de ne pas savoir tout en profitant de l'argent de l'amant, une mère qui frise la folie, un frère violent et une étrange impression qu'elle fait tout de même un peu la pute, cautionnée par tout le monde.
Je n'ai peut-être pas compris, remarque.Écriture tantôt belle, tantôt lourde. Des étranges structures de phrases qui agacent souvent. On est régulièrement projeté dans le futur entre deux scènes, trop courtes, du Saigon de l'époque.
Bon, qui suis-je pour critiquer Duras?
Je n'ai pas aimé à la lecture mais je crois qu'éventuellement des échos de cette histoire me resteront sur les rives du Mékong.
C'est toujours ça.
Bon, qui suis-je pour critiquer Duras?
Je n'ai pas aimé à la lecture mais je crois qu'éventuellement des échos de cette histoire me resteront sur les rives du Mékong.
C'est toujours ça.
J'ai vu le film et j'avais trouvé ça vaguement pédophile, pas érotique du tout. Je n'avais pas aimé. Ce serait une histoire autobiographique, L'Amant.
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