Hier j'ai fait du vélo, 35 kilomètres.
Avant hier, 30 longueurs de piscine.
Dans ma tête, je suis une gazelle.
Dans la vraie vie, je pèse 4 tonnes.
Dur d'être confronté aux limites de son corps.
J'ai encore l'impression de pouvoir me plier en deux, de toucher facilement mes pieds, d'être la championne de limbo de mon adolescence.
Je pense toujours être capable de tous les défis physiques.
En pédalant laborieusement sur la piste cyclable, je me trouvais bien naïve.
Je continue tout de même de rêver car c'est avec le rêve que vient le dépassement.
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