Nous avons trouvé des locataires pour notre maison.
C'est maintenant le temps du ménage de fond.
Je suis vaniteuse.
Ma maison sera impeccable.
Nous comptons maintenant en terme de jours.
Il en reste bien peu.
Surtout que nous partons 10 jours, du 3 au 14 aout, en retraite fermée.
10 jours de silence.
10 jours pour nous.
Sans l'autre et sans les enfants.
Ceux-ci iront chez des amis.
Un retrait préventif avant 10 mois en vase clos.
Mais avant, il y a la paperasse, les amis à voir, les derniers achats.
Les enfants font des travaux scolaires tous les matins.
Mon ainé fait ses sciences, mon moyen termine les mathématiques secondaire 2, les petits font de l'anglais.
Ils sont travaillants.
Ils m’impressionnent.
jeudi 28 juillet 2011
mercredi 27 juillet 2011
Écartelée
Les cours d'été sont terminés.
J'ai fini de faire les bulletins avec quelques cas de conscience qui m'ont empêché de dormir.
J'ai rêvé à Sandrine.
Cette jeune fille africaine qui pleurait, hier matin dans ma classe, en me disant qu'elle ne savait pas comment son père allait réagir si elle échouait.
Un père qu'elle ne pouvait regarder dans les yeux, qui la traitait de "pas intelligente", autoritaire et parfois violent.
Elle est punie pour son échec, pas d'amis, pas de télévision depuis la fin des classes.
Elle avait juste hâte de quitter la maison, à ses 18 ans.
Et de se réfugier chez sa soeur ainée.
Mais elle n'avait tellement pas ce qu'il fallait pour aller en secondaire 5.
Des résultats vraiment faibles, en lecture, en écriture.
J'ai tergiversé, cauchemardé, me suis posée bien des questions.
Et j'ai pensé aux problèmes de chacun de mes élèves.
Ceux que j'ignore.
Ceux qui se taisent sur leur réalité.
Et j'ai décidé que je ne pouvais pas faire passer tous les élèves qui vivaient des choses difficiles.
Sandrine devra composer avec son père.
Je suis en harmonie avec ma décision?
Pas vraiment.
Il n'y avait pas de bonne décision anyway.
J'ai fini de faire les bulletins avec quelques cas de conscience qui m'ont empêché de dormir.
J'ai rêvé à Sandrine.
Cette jeune fille africaine qui pleurait, hier matin dans ma classe, en me disant qu'elle ne savait pas comment son père allait réagir si elle échouait.
Un père qu'elle ne pouvait regarder dans les yeux, qui la traitait de "pas intelligente", autoritaire et parfois violent.
Elle est punie pour son échec, pas d'amis, pas de télévision depuis la fin des classes.
Elle avait juste hâte de quitter la maison, à ses 18 ans.
Et de se réfugier chez sa soeur ainée.
Mais elle n'avait tellement pas ce qu'il fallait pour aller en secondaire 5.
Des résultats vraiment faibles, en lecture, en écriture.
J'ai tergiversé, cauchemardé, me suis posée bien des questions.
Et j'ai pensé aux problèmes de chacun de mes élèves.
Ceux que j'ignore.
Ceux qui se taisent sur leur réalité.
Et j'ai décidé que je ne pouvais pas faire passer tous les élèves qui vivaient des choses difficiles.
Sandrine devra composer avec son père.
Je suis en harmonie avec ma décision?
Pas vraiment.
Il n'y avait pas de bonne décision anyway.
jeudi 21 juillet 2011
Suivre l'étoile
http://lesyeuxdebrides.blogspot.com/
Voici le lien pour notre blogue de voyage.
Il est encore un peu chenu mais il engraissera bien vite....
Voici le lien pour notre blogue de voyage.
Il est encore un peu chenu mais il engraissera bien vite....
mercredi 20 juillet 2011
Au creux de tes bras, je dors.
Souffle encore dans mon cou.
Des mots doux.
Comme avant.
Comme maintenant.
Chuchote-moi des morceaux de toi.
J'ai respiré très fort.
Pour m'imprégner de nous.
Et, lovée dans cette odeur.
Je m'y suis endormie.
Des mots doux.
Comme avant.
Comme maintenant.
Chuchote-moi des morceaux de toi.
J'ai respiré très fort.
Pour m'imprégner de nous.
Et, lovée dans cette odeur.
Je m'y suis endormie.
vendredi 15 juillet 2011
La course
L'été passe tellement vite que si je ne partais pas 10 mois, je capoterais!
Mes journées sont pleines.
Je n'ai pas le temps de faire la moitié de la moitié des choses que je voudrais faire.
Je n'ai pas encore joué aux tennis.
Je n'ai pas passé un après-midi à prendre du soleil sur la bord de la piscine.
La fée des dents n'est toujours pas revenue de son chalet.
Je ne lis pas.
Je suis en retard dans l'écriture des livres de mes enfants.
J'ai des amis à voir que je ne sais pas trop si je vais pouvoir voir avant de partir.
Je n'ai pas le temps de cuisiner des trucs chouettes.
Je ne me suis pas promenée sur le Mont-Royal.
Je vais devoir sprinter.
Mes journées sont pleines.
Je n'ai pas le temps de faire la moitié de la moitié des choses que je voudrais faire.
Je n'ai pas encore joué aux tennis.
Je n'ai pas passé un après-midi à prendre du soleil sur la bord de la piscine.
La fée des dents n'est toujours pas revenue de son chalet.
Je ne lis pas.
Je suis en retard dans l'écriture des livres de mes enfants.
J'ai des amis à voir que je ne sais pas trop si je vais pouvoir voir avant de partir.
Je n'ai pas le temps de cuisiner des trucs chouettes.
Je ne me suis pas promenée sur le Mont-Royal.
Je vais devoir sprinter.
mercredi 13 juillet 2011
Entracte
Nous venons de manger des calmars grillés sur le BBQ.
J'ai retrouvé une enveloppe que je cherchais depuis hier.
Soulagement de ne pas être si éparse que le veut ma réputation.
Faut maintenant mettre le tout à la poste.
Sur ma liste de choses à faire cette semaine.
C'était déjà sur ma liste pour la semaine dernière.
Mon ainé (14 ans) est parti, en vélo, voir une fille...30 kilomètres sous la pluie!
J'admire sa persévérance et la fougue amoureuse.
Pas simple les filles de 14 ans, j'espère qu'il ne rentrera pas déçu.
La famille qui est venue hier, pour la location de la maison, revient visiter pour la seconde fois.
Mon petit (10 ans) fait corriger son devoir d'anglais par son moyen frère (13 ans).
Celui-ci termine de lire la Métaphysique des tubes.
Si Amélie Nothomb était dans la section des romans jeunesse, les jeunes liraient sans doute plus.
Ma fille (11 ans) range sa chambre en sifflotant et en plaçant des playmobils pour la visite.
J'ai bien envie de rejoindre mon chum qui fait la sieste.
Le poissonnier est dans ma cour, en y allant, j'ai toujours un peu l'impression d'aller au quai chercher la pêche du jour.
Les calmars nous ont rappelés la Croatie et surtout ce restaurant du minuscule village où nous restions.
Soleil couchant sur un bord de mer.
Sel et galets.
Vin blanc avec des glaçons.
Fallait y être.
Les calmars nous ont rappelés la Croatie et surtout ce restaurant du minuscule village où nous restions.
Soleil couchant sur un bord de mer.
Sel et galets.
Vin blanc avec des glaçons.
Fallait y être.
J'ai retrouvé une enveloppe que je cherchais depuis hier.
Soulagement de ne pas être si éparse que le veut ma réputation.
Faut maintenant mettre le tout à la poste.
Sur ma liste de choses à faire cette semaine.
C'était déjà sur ma liste pour la semaine dernière.
Mon ainé (14 ans) est parti, en vélo, voir une fille...30 kilomètres sous la pluie!
J'admire sa persévérance et la fougue amoureuse.
Pas simple les filles de 14 ans, j'espère qu'il ne rentrera pas déçu.
La famille qui est venue hier, pour la location de la maison, revient visiter pour la seconde fois.
Mon petit (10 ans) fait corriger son devoir d'anglais par son moyen frère (13 ans).
Celui-ci termine de lire la Métaphysique des tubes.
Si Amélie Nothomb était dans la section des romans jeunesse, les jeunes liraient sans doute plus.
Ma fille (11 ans) range sa chambre en sifflotant et en plaçant des playmobils pour la visite.
J'ai bien envie de rejoindre mon chum qui fait la sieste.
Retrouvailles
Mes deux petits sont rentrés tard, hier soir, d'un séjour d'une semaine à la plage.
Une semaine à se faire gâter par oncle-tante et grand-maman.
Ils sont revenus tout dorés avec une odeur de mer dans les cheveux.
Il fallait voir mon second fils, ce matin, tourner autour de la chambre des petits.
Impatient qu'ils se réveillent pour leur parler.
Tentant de faire du bruit, un peu, pour hâter le processus.
Déposant des offrandes sur la table de chevet, pour faire plaisir.
Il fallait voir ensuite les petits ouvrir leurs sacs de trésors rapportés de la plage.
Et raconter leur escapade aux grands.
Et les grands de raconter, à leur tour, les 7 jours de vie sans la présence des petits.
Je savoure ces moments d'harmonie.
Une semaine à se faire gâter par oncle-tante et grand-maman.
Ils sont revenus tout dorés avec une odeur de mer dans les cheveux.
Il fallait voir mon second fils, ce matin, tourner autour de la chambre des petits.
Impatient qu'ils se réveillent pour leur parler.
Tentant de faire du bruit, un peu, pour hâter le processus.
Déposant des offrandes sur la table de chevet, pour faire plaisir.
Il fallait voir ensuite les petits ouvrir leurs sacs de trésors rapportés de la plage.
Et raconter leur escapade aux grands.
Et les grands de raconter, à leur tour, les 7 jours de vie sans la présence des petits.
Je savoure ces moments d'harmonie.
mardi 12 juillet 2011
25/52
Le Horla, Maupassant.
Un classique que j'avais sûrement déjà lu.
Mais bon, après 25 ans, il y a prescription et nous pouvons relire sans vergogne.
Au fait, c'est un peu de la triche car je le fais lire à mes élèves de cours d'été.
Du coup, il fallait bien que je m'y mette aussi.
Ce qui est intéressant c'est de lire les trois versions et de les comparer.
Toute une richesse se dévoile alors dans les choix de narrations.
Intéressant aussi de constater les choix fait par l'auteur.
Je me demande bien laquelle de ses versions Maupassant préférait?
Un classique que j'avais sûrement déjà lu.
Mais bon, après 25 ans, il y a prescription et nous pouvons relire sans vergogne.
Au fait, c'est un peu de la triche car je le fais lire à mes élèves de cours d'été.
Du coup, il fallait bien que je m'y mette aussi.
Ce qui est intéressant c'est de lire les trois versions et de les comparer.
Toute une richesse se dévoile alors dans les choix de narrations.
Intéressant aussi de constater les choix fait par l'auteur.
Je me demande bien laquelle de ses versions Maupassant préférait?
Prête?
Je ne sais pas quoi répondre quand on me demande si je suis prête pour notre voyage.
Dans un certain sens oui.
Mais il reste encore tellement à faire!
Surtout la location de la maison.
Nous avons des locataires potentiels, mais c'est long et ce n'est pas encore conclu.
J'ai hâte que cela soit fait pour savoir où je m'en vais.
Pour le reste, ça va.
Je donne des cours d'été.
Mes enfants suivent aussi des cours à l'avance.
Je fais des longueurs de piscine et du vélo.
On voit des amis.
Je ne vais plus sur des sites médicaux.
Je tente de ne pas couper les cheveux en quatre.
Et surtout d'éviter les mille questions et remises en questions qui peuplent mon quotidien.
Je me sens mieux, dans ma tête et dans mon corps
J'ai l'impression de, tranquillement, retrouver un équilibre.
Une chose est certaine, prête pas prête, je vais finir par y aller.
Et j'ai drôlement hâte!
Dans un certain sens oui.
Les sacs, les visas, les billets d'avion, les vaccins, les premières nuits en Chine, la création du blogue, le choix de l'appareil photo, la scolarisation des enfants...c'est réglé.
Mais il reste encore tellement à faire!
Surtout la location de la maison.
Nous avons des locataires potentiels, mais c'est long et ce n'est pas encore conclu.
J'ai hâte que cela soit fait pour savoir où je m'en vais.
Savoir à quelle date nous libérons la maison, ce que nous devons ranger et mettre dans des boites, selon les besoins des locataires.
C'est encore un gros morceau de stress.Pour le reste, ça va.
Je donne des cours d'été.
Mes enfants suivent aussi des cours à l'avance.
Je fais des longueurs de piscine et du vélo.
On voit des amis.
Je ne vais plus sur des sites médicaux.
Je tente de ne pas couper les cheveux en quatre.
Et surtout d'éviter les mille questions et remises en questions qui peuplent mon quotidien.
Je me sens mieux, dans ma tête et dans mon corps
J'ai l'impression de, tranquillement, retrouver un équilibre.
Une chose est certaine, prête pas prête, je vais finir par y aller.
Et j'ai drôlement hâte!
lundi 11 juillet 2011
24/52
Petite lecture rapide d'un roman de Benacquista que je ne connaissais pas.
Trois carrés rouges sur fond noir.
Un petit polar relativement humoristique sur fond d'art contemporain.
Un peu noir mais léger.
Ce n'est pas le meilleur de Benacquista mais c'est honnête.
Parfait pour un bel après-midi d'été.
Trois carrés rouges sur fond noir.
Un petit polar relativement humoristique sur fond d'art contemporain.
Un peu noir mais léger.
Ce n'est pas le meilleur de Benacquista mais c'est honnête.
Parfait pour un bel après-midi d'été.
dimanche 10 juillet 2011
Fleur de peau
J'ai l'impression étrange de taper sur les nerfs.
Intense et désagréable impression.
Du coup, je tente de me faire plus petite.
Je respire moins fort.
Je bouge moins brusquement.
Je parle moins.
Je tais des envies.
J'espère tellement ne pas déranger.
J'essaie d'être moins moi.
Ce qui est une mauvaise idée.
Naturellement.
Intense et désagréable impression.
Du coup, je tente de me faire plus petite.
Je respire moins fort.
Je bouge moins brusquement.
Je parle moins.
Je tais des envies.
J'espère tellement ne pas déranger.
J'essaie d'être moins moi.
Ce qui est une mauvaise idée.
Naturellement.
samedi 9 juillet 2011
23/52
Les gouttes de Dieu de Tadashi Agi et Shu Okimoto
Je ne lis jamais de manga.
Il m'a donc fallu apprendre comment ça marche.
Le tout est relativement bien fait mais je ne suis pas du tout certaine que je vais lire les 10 autres de la série.
Je reconnais tout de même l'intérêt et je crois que chez les amateurs de manga, ça doit être vraiment vraiment bon!
Un de mes copains, qui travaille à la SAQ m'a apporté les cinq premiers volumes de cette série de manga japonais portant sur le thème du vin.
Au fait, je crois qu'il l'avait apporté pour mon chum.Mais devant l'engouement de mes ados, qui adorent les mangas et qui se sont précipités les premiers sur la série, j'ai lu moi aussi.
Je ne lis jamais de manga.
Il m'a donc fallu apprendre comment ça marche.
Et me faire à l'idée que les dessinateurs de mangas représentent les japonais sous les traits d'occidentaux...c'est un peu questionnant tout de même!
C'est une série conçue pour tenter de faire découvrir l'univers du vin à un public japonais encore peu friand de ce breuvage.
C'est donc un truc divertissant sous un fond didactique et pédagogique bien (trop?) présent.Le tout est relativement bien fait mais je ne suis pas du tout certaine que je vais lire les 10 autres de la série.
On apprend toutefois des trucs sur le vin et on a bien envie d'en boire aussi (je ne sais pas trop si c'est une bonne chose!)
Même si l'idée de départ n'est pas mal (un jeune homme qui, au début de l'histoire, n'avait jamais bu de vin et qui doit deviner, dans une dégustation à l'aveugle, les 12 vins choisis par son père, un célèbre œnologue décédé) on fini par se lasser un peu de la quête du personnage principal.
Trop c'est comme pas assez et dans ce livre il y a trop de spécialistes incroyables des vins. Des gens qui arrivent à discerner avec précision des domaines, des grands crus, des villages, des cépages... Des gens dont les vies sont transformées par le vin, des souvenirs qui jaillissent à chaque gorgée, des tableaux peints d'après l'arôme d'un vin....je sais, je sais, c'est un manga...mais tout de même!
Bref, même si ce n'est pas désagréable comme lecture, je ne suis pas conquise.Trop c'est comme pas assez et dans ce livre il y a trop de spécialistes incroyables des vins. Des gens qui arrivent à discerner avec précision des domaines, des grands crus, des villages, des cépages... Des gens dont les vies sont transformées par le vin, des souvenirs qui jaillissent à chaque gorgée, des tableaux peints d'après l'arôme d'un vin....je sais, je sais, c'est un manga...mais tout de même!
Je reconnais tout de même l'intérêt et je crois que chez les amateurs de manga, ça doit être vraiment vraiment bon!
Ceci dit, depuis quelques jours, à la maison, mes grands parlent maintenant de technique de décantage, de Bordeaux, de Chablis et hument nos verres de vins après en avoir inspecté la robe....hum!
mardi 5 juillet 2011
Moi
Bon, la photo est un brin flou...mais je l'aime bien.
C'est moi, au naturel.
J'avais envie de me présenter.
lundi 4 juillet 2011
La gazelle dans ma tête
Hier j'ai fait du vélo, 35 kilomètres.
Avant hier, 30 longueurs de piscine.
Dans ma tête, je suis une gazelle.
Dans la vraie vie, je pèse 4 tonnes.
Dur d'être confronté aux limites de son corps.
J'ai encore l'impression de pouvoir me plier en deux, de toucher facilement mes pieds, d'être la championne de limbo de mon adolescence.
Je pense toujours être capable de tous les défis physiques.
En pédalant laborieusement sur la piste cyclable, je me trouvais bien naïve.
Je continue tout de même de rêver car c'est avec le rêve que vient le dépassement.
Avant hier, 30 longueurs de piscine.
Dans ma tête, je suis une gazelle.
Dans la vraie vie, je pèse 4 tonnes.
Dur d'être confronté aux limites de son corps.
J'ai encore l'impression de pouvoir me plier en deux, de toucher facilement mes pieds, d'être la championne de limbo de mon adolescence.
Je pense toujours être capable de tous les défis physiques.
En pédalant laborieusement sur la piste cyclable, je me trouvais bien naïve.
Je continue tout de même de rêver car c'est avec le rêve que vient le dépassement.
dimanche 3 juillet 2011
Respirer
J'ai l'impression de respirer à nouveau.
D'être plus légère.
Cette odeur enivrante des vacances, sans doute.
Nous passerons l'été chez nous.
Une première depuis 4 ans.
Et c'est drôlement chouette.
J'ai l'impression d'avoir du temps.
Depuis deux jours, ma vie coule.
Je me laisse bercer.
Heureuse de ce qui m'attend dans les prochains jours.
D'être plus légère.
Cette odeur enivrante des vacances, sans doute.
Nous passerons l'été chez nous.
Une première depuis 4 ans.
Et c'est drôlement chouette.
J'ai l'impression d'avoir du temps.
Depuis deux jours, ma vie coule.
Une sieste dans le hamac, des longueurs dans la piscine déserte de mon quartier, des apéros tranquille sur ma galerie, de la lecture peinarde, des amis qui viennent faire un petit tour, simplement...
Je me laisse bercer.
Heureuse de ce qui m'attend dans les prochains jours.
Une sieste dans le hamac, des longueurs dans la piscine déserte de mon quartier, des apéros tranquille sur ma galerie, de la lecture peinarde, des amis qui viennent faire un petit tour, simplement...
Comme un parfum de déjà vu.
samedi 2 juillet 2011
22/52
Je n'aime pas trop trop caractériser les romans mais là, vraiment, j'ai lu un vrai roman de filles. Je dirais même plus, et si j'osais, un roman de matante. Mais il faut enlever le côté péjoratif de la chose, ce n'est pas nécessairement mauvais.
Cependant, si on aime le genre, il vaut mieux lire Ensemble, c'est tout, d'Anna Gavalda.
Mille fois plus de tout.
Les yeux jaunes du crocodile, raconte une histoire impossible, et aux limites de la caricature, d'une femme qui s'épanouit lorsque son mari la quitte. Au fait, c'est l'histoire de femmes malheureuses qui doivent apprivoiser leur quarantaine. Ce ne serait pas si mal s'il n'y avait pas eu toutes ces histoires dignes de Paris Match...l'ex qui va élever des alligators en Afrique, la soeur, riche et d'une beauté incroyable, mais avec une vie vaine, le beau-père richissime, lui aussi, qui s'est fait tout seul et qui couche avec la secrétaire, la mère sèche et qui préfère l'autre soeur, l'adolescente en révolte contre sa mère qu'elle domine....trop c'est comme pas assez, dirait l'autre. Un peu plus et j'avais l'impression de lire Cendrillon ou Le vilain petit canard.
C'est peut-être moi, remarque. Je ne côtoie sans doute pas assez de gens avec des vies aussi romanesques. Ceci dit, c'est tout de même de la bonne science-fiction sous un couvert de drame de mœurs.
Rien pour révolutionner le genre mais tout pour passer une agréable soirée sans trop se casser la tête.
Cependant, si on aime le genre, il vaut mieux lire Ensemble, c'est tout, d'Anna Gavalda.
Mille fois plus de tout.
vendredi 1 juillet 2011
Mine de rien
Mine de rien, je suis là.
Comme les autres.
Le 1 juillet.
Mais où étais-je?
Quelque part dans le confort du silence.
Celui qui ne nous oblige à rien.
Et qui, pratique, ne demande aucun compte.
Quelque part, aussi, dans un tourbillon de fin d'année.
La mienne, celle de mon chum, celle des enfants.
Des petits deuils de fin d'étape teintés de promesses de renouveau.
Et pour rajouter au tourbillon.
Quelque part entre mes peurs, mes pleurs, mes doutes, mes espoirs.
Rien de bien important dans le fond.
L'important étant que j'y suis.
Mine de rien.
Comme les autres.
Le 1 juillet.
Mais où étais-je?
Quelque part dans le confort du silence.
Celui qui ne nous oblige à rien.
Et qui, pratique, ne demande aucun compte.
Quelque part, aussi, dans un tourbillon de fin d'année.
La mienne, celle de mon chum, celle des enfants.
Des petits deuils de fin d'étape teintés de promesses de renouveau.
Et pour rajouter au tourbillon.
Quelque part entre mes peurs, mes pleurs, mes doutes, mes espoirs.
Rien de bien important dans le fond.
L'important étant que j'y suis.
Mine de rien.
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