dimanche 1 mai 2011

18/52

Le cantique des innocents, Donna Léon

J'ai pleuré lors de ma première visite à Venise. De rage de ne pas être vénitienne.
J'aime cette ville et j'aurais tellement voulu lui appartenir, corps et âme. Pouvoir m'y promener en m'y sentant chez moi et la connaitre dans tous ses bas-fonds. C'est une ville fantastique et unique.
C'est sans doute ce qui explique, en partie, mon attachement pour presque tous les romans de cette américaine qui vit depuis 20 ans dans la Sérénissime et qui se sert de cette ville comme toile de fond à des polars bien ficelés.

Donna Léon met en scène l'inspecteur Brunetti que j'aime presque d'amour.
Toutes les intrigues se déroulent à Venise avec les particularités que cela représente (pas de voitures, des histoires de vieilles familles, la corruption omniprésente, les masses de touristes, qui envahissent la ville, la pollution de la lagune, les inondations, la lenteur des procédures italiennes...)
Les personnages y sont savoureux, la ville vivante. Au fait, la ville est le personnage principal.
On termine tous les romans de Donna Léon avec cette envie d'huile d'olive, de poissons grillés, d'expresso et de grappa. Et celle, encore plus forte, de retourner à Venise pour tenter de s'y fondre.

Le cantique des innocents ne m'a pas déçu et j'ai renoué avec Brunetti comme avec un vieil ami. Une bonne intrigue qui se mélange habilement à d'autres enquêtes pour former un tout cohérent. Une histoire de vente d'enfants à des couples infertiles avec tout ce que cela implique d'exploration des travers humains.

Je recommande tout de même, pour ceux qui ne connaissent pas encore Donna Léon, de commencer par le roman Mort à la Fenice, la première aventure de Brunetti.

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