Un cours, un dernier.
En session intensive.
Ensuite, je fais une pause d'un an dans cette satanée maitrise.
Voilà qui me fera le plus grand bien.
Je me sens sous pression.
Je dois faire des lectures, un travail en équipe pour la semaine prochaine, participer à des forums, au quotidien.
Je suis fatiguée d'avoir des échéances.
Lorsque j'ai fait ma première maitrise c'est ce que je trouvais le plus éprouvant. Cette impression d'avoir tout le temps quelque chose à faire et que le temps libre l'était nécessairement aux dépens de la rédaction de mon mémoire.
Je ne suis cependant pas dupe, la pression est surtout dans ma tête et ce n'est pas juste la maitrise qui me draine. C'est aussi les livres d'enfance de mes enfants qui ont quelques mois de retard, mes corrections qui trainent, le ménage des armoires qui m'interpelle, les tomates à planter, les livres de bibliothèque à retourner, les rendez-vous à prendre, l'épicerie à faire...
Je me sens, de plus en plus, solidaire de toutes les femmes-mères-épouses et travailleuses du monde.
Peu importe où ces femmes se trouvent, je sais que nous portons toutes la même pierre.
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