Nous avons une visite, dimanche, pour la location de notre maison.
Ce serait chouette de régler ça maintenant.
Ça nous donnerait deux mois pour penser à autre chose et pour aménager la maison en fonction des locataires.
Je me croise les doigts.
C'est le dernier gros stress de notre projet.
Plus nous regardons nos sacs, plus on se demande comment on va faire.
Bah.
Va falloir penser autrement.
mercredi 15 juin 2011
mardi 14 juin 2011
Maintenant, là.
Nous avons trouvé le nom de notre blogue.
J'ai toujours 10 livres de moins.
J'ai décidé d'arrêter de capoter.
J'ai toujours 10 livres de moins.
J'ai décidé d'arrêter de capoter.
vendredi 10 juin 2011
Les amoureuses
Elles étaient tellement belles, ces deux élèves sur le bord de l'eau.
Amoureuses qui se dévoraient des yeux en s'embrassant, librement.
Elles ne voulaient rien prouver, ne passaient pas un message, ne portaient pas leur amour en étendard.
Elles s'aimaient, point.
Et c'était beau.
Parce que c'était simple.
Parce que tous les autres élèves étaient là et s'en foutaient pas mal.
Et que la vie est, parfois, faite pour embrasser la personne que l'on aime sur le bord de l'eau.
J'avais envie d'aller les voir.
De leur dire qu'elles étaient splendides.
J'avais surtout envie de leur dire merci d'être là et d'être elles.
Amoureuses qui se dévoraient des yeux en s'embrassant, librement.
Elles ne voulaient rien prouver, ne passaient pas un message, ne portaient pas leur amour en étendard.
Elles s'aimaient, point.
Et c'était beau.
Parce que c'était simple.
Parce que tous les autres élèves étaient là et s'en foutaient pas mal.
Et que la vie est, parfois, faite pour embrasser la personne que l'on aime sur le bord de l'eau.
J'avais envie d'aller les voir.
De leur dire qu'elles étaient splendides.
J'avais surtout envie de leur dire merci d'être là et d'être elles.
mercredi 8 juin 2011
21/52
Homo erectus, Tonino Benacquista
Je suis déçue, moi qui adore cet auteur.
C'est le premier truc moche de lui que je lis.
Bon, c'est pas SI moche mais relativement insignifiant.
Je ne sais pas trop où il voulait en venir.
Des hommes qui se rencontrent pour parler de leurs déboires amoureux, dans le genre société secrète.
On suit quelques personnages dans leurs tentatives de régler leur vie.
Et voilà.
Ce n'est ni drôle, ni songé et à peine divertissant.
Je suis déçue, moi qui adore cet auteur.
C'est le premier truc moche de lui que je lis.
Bon, c'est pas SI moche mais relativement insignifiant.
Je ne sais pas trop où il voulait en venir.
Des hommes qui se rencontrent pour parler de leurs déboires amoureux, dans le genre société secrète.
On suit quelques personnages dans leurs tentatives de régler leur vie.
Et voilà.
Ce n'est ni drôle, ni songé et à peine divertissant.
jeudi 2 juin 2011
Accommodements raisonnables
Je vis au pays des mots alors que tu vis au pays des silences.
Quelques fois on se visite dans le pays de l'autre.
Lorsque je suis chez toi, je suis une étrangère.
Et malgré mes efforts d'adaptation, j'aurais toujours le mal de mon pays.
Tu viens chez moi quand ça te tente, au gré de ta fantaisie.
Je t'y invite pourtant souvent et je t'y espère toujours.
Tu es l'invité de marque, celui pour lequel on sort le tapis rouge.
Et je savoure chacune de tes incartades chez moi car c'est alors la fête au village.
Mon pays est un pays de mots.
De mots tendres et des mots durs.
Des mots comme des ponts vers l'autre et vers nous-même.
Si tu m'invites dans ton pays, je viendrai.
Je n'ai pas encore renoncé à tenter d'y savourer ton silence.
Quelques fois on se visite dans le pays de l'autre.
Lorsque je suis chez toi, je suis une étrangère.
Et malgré mes efforts d'adaptation, j'aurais toujours le mal de mon pays.
Tu viens chez moi quand ça te tente, au gré de ta fantaisie.
Je t'y invite pourtant souvent et je t'y espère toujours.
Tu es l'invité de marque, celui pour lequel on sort le tapis rouge.
Et je savoure chacune de tes incartades chez moi car c'est alors la fête au village.
Nous demeurons cependant et fondamentalement des habitants de pays lointains l'un de l'autre.
Les ponts sont fragiles et les relations diplomatiques sensibles.
Quand tu renvoies mon ambassadeur, les habitants de mon pays craignent le pire.
Ils ont déjà été éprouvés par d'obscures guerres territoriales et les vieilles se souviennent.Les ponts sont fragiles et les relations diplomatiques sensibles.
Quand tu renvoies mon ambassadeur, les habitants de mon pays craignent le pire.
Mon pays est un pays de mots.
De mots tendres et des mots durs.
Des mots comme des ponts vers l'autre et vers nous-même.
Si tu m'invites dans ton pays, je viendrai.
Je n'ai pas encore renoncé à tenter d'y savourer ton silence.
Le roi Pataud
J'ai touché le fond.
Je refuse d'aller plus bas.
J'ai assez suppliée.
Lorsque l'on doit mendier pour un regard.
Je refuse d'aller plus bas.
J'ai assez suppliée.
Lorsque l'on doit mendier pour un regard.
mercredi 1 juin 2011
Que peut bien dire le muet au sourd?
J'ai peur des fjords creusés par les larmes solitaires.
J'ai peur de cette envie de m'éloigner pour soigner, seule, mes plaies.
J'ai peur des murs qui se dressent en labyrinthe.
Les silences ne me parlent pas.
Je ne connais pas la langue des non-dits.
Je n'aime pas traduire ceux que je n'entends pas.
Je suis la sourde et la muette.
Celle qui erre, coupée de ses sens.
J'ai manqué un battement.
Je me replie en moi pour y retrouver ma voix.
Je me replie en toi pour réentendre mon cœur.
J'ai peur de cette envie de m'éloigner pour soigner, seule, mes plaies.
J'ai peur des murs qui se dressent en labyrinthe.
Les silences ne me parlent pas.
Je ne connais pas la langue des non-dits.
Je n'aime pas traduire ceux que je n'entends pas.
Je suis la sourde et la muette.
Celle qui erre, coupée de ses sens.
J'ai manqué un battement.
Je me replie en moi pour y retrouver ma voix.
Je me replie en toi pour réentendre mon cœur.
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